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4 juillet 2017 à 20:49

Maxime Grenard, et maintenant l’INSEP

Au Pôle France de Strasbourg, il était arrivé au bout de son cursus. Alors, pour poursuivre sa progression vers le très haut niveau, Maxime Grenard devait impérativement être retenu à l’INSEP. C’est chose faite. Mais attention, là-bas, ce sera œil pour œil, dent pour dent

En 2015, Maxime Grenard avait un souhait. Voire un rêve. Celui d’intégrer, dès septembre 2016, le très renommé INSEP (institut national du sport, de l’expertise et de la performance). « C’est ma motivation » déclarait-il alors dans ces mêmes colonnes. Sa mission aura finalement pris douze mois de plus. C’est en effet en septembre prochain que le Chagnotin rejoindra l’usine à champions.

Décrie comme ça, l’histoire semble simple. Un leurre puisque Grenard fut, dans un premier temps, recalé par les responsables de l’institut. « Ils ont refusé ma candidature pour être interne » précise-t-il. Le judoka a donc retenté sa chance en faisant une croix sur l’hébergement. Bien lui en a pris puisqu’il fera prochainement partie du groupe national. Comprenez qu’il devra lui-même se loger en région parisienne. Il sera toutefois nourri et entraîné à l’INSEP. « C’est un soulagement d’avoir été pris car sinon je n’avais plus eu de structure d’entraînement. Quand j’ai reçu le mail officiel, j’étais content. C’est un rêve » s’émerveille-t-il.

Exister chez les grands

Sauf que le rêve est éphémère. Et Grenard le sait très bien. L’INSEP est une machine de guerre qui pousse l’athlète dans ses ultimes retranchements. Les moins bons lâchent, les plus forts s’émancipent. Grenard, manifestement, a choisi son camp. « Je suis impatient d’y aller. Je connais le système pour y avoir déjà fait des stages. Il y aura plus de qualité aux entraînements car il n’y a que des mecs forts. Je vais être le petit nouveau, et je sais que ce sera dur. On ne me fera pas de cadeau car il y a beaucoup de rivalité » prévient-il. « C’est la jungle » surenchérit même André Rossignol, son entraîneur à Chagny.

Dès les premiers entraînements, Maxime Grenard devra donc absolument montrer les crocs, prouver qu’il peut se faire une place parmi les meilleurs. Le temps des catégories jeunes est bientôt révolu. C’est maintenant chez les grands qu’il devra exister. Mais avant cela, il relèvera un dernier défi, ce jeudi en Pologne : faire bonne figure sur une nouvelle Coupe d’Europe junior. La quatrième et dernière de sa carrière, chez les jeunes.

Presque un jeu d’enfant, comparé à ce qui l’attend dans les semaines suivantes.

 Je vais être le petit nouveau, et je sais que ce sera dur. On ne me fera pas de cadeau car il y a beaucoup de rivalité

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